En dépit de la période estivale, les hommages furent nombreux, lors de sa disparition. En voici quelques uns  : Serge Bouillon, le théâtre comme accomplissement par Armelle Héliot Il était passé par tous les métiers de l’art dramatique. Collaborateur de Jacques Hébertot, il lui avait consacré un très beau livre. Il s’est éteint le 31 juillet des suites d’une crise cardiaque. Il avait 87 ans. Un homme de théâtre. Un homme à tous les postes possibles et imaginables du théâtre. Près de soixante-dix années durant, Serge Bouillon, né un 25 décembre, en 1926, à Epernay, aura consacré sa vie au théâtre. On ne saurait, en quelques lignes, saisir ce qui a irrigué le destin exceptionnel de cet homme érudit, courtois, discret qui s’est éteint le 31 juillet dernier à Chinon, des suites d’une crise cardiaque. Il avait eu le chagrin de voir l’un de ses fils disparaître avant lui, et cela avait été une douleur profonde. Sa santé lui jouait des tours parfois. Mais il était d’une vaillance intellectuelle lumineuse et converser avec lui était un grand bonheur. On pense, au moment de l’évoquer, à ses enfants Didier et Martine et à la femme qu’il avait épousée en secondes noces, Danielle Mathieu-Bouillon, la présidente de  l’Association de la Régie Théâtrale, source d’un savoir précieux sur le théâtre, mais aussi le cabaret, les arts du spectacle. Pour le centenaire du Théâtre des Champs-Élysées, Serge Bouillon avait écrit un très beau texte  d‘hommage à l’un de ses maîtres, Jacques Hébertot, « un géant aux yeux clairs ». Quelques années plus tôt, avec Antoine Andrieu-Guitrancourt il avait composé un ouvrage toujours de référence, Jacques Hébertot le Magnifique ( Paris-Bibliothèque, 2006 ). Serge Bouillon avait été le collaborateur de ce « Viking » de 1952 à 1970 et il était demeuré le gérant de la Fondation Hébertot. Cela avait été pour lui, pas même trentenaire, une rencontre capitale. Le jeune Bouillon avait déjà du métier. Passionné depuis toujours de littérature, de poésie, d’art dramatique, il s’était formé auprès de Charles Dullin comme comédien et sa carrière, tant au cinéma qu’au théâtre avait débuté dès la fin des années 40 avec, notamment des tournées avec les élèves de  l’École du fondateur de l’Atelier, de petits rôles au cinéma dans des films de Jacques Becker ( Rendez-vous de Juillet ) et de Christian-Jaque ( Les Bataillons du ciel ) et des débuts brillants dans quelques productions importantes : en 1949, Place de l’Étoile de Robert Desnos, Dialogue des carmélites de Georges Bernanos en 1952, sous la direction de Marcelle Tassencourt. Au Théâtre des Arts-Hébertot. Un long compagnonnage avec l’épouse de Thierry Maulnier le conduit ainsi jusqu’à l’orée des années soixante : La Condition humaine, d’après Malraux et des pièces de Diego Fabbri. Mais entretemps, cet homme entreprenant s’intéresse aux marionnettes, au cinéma d’animation et devient directeur de scène auprès de Jacques Hébertot ( 1952-1968 ). À ses côtés, il monte les productions et côtoie les grands auteurs de l’époque. François Mauriac comme Albert Camus, Maurice Clavel ou Jorge Semprun et travaille, pas seulement dans le théâtre de Jacques Hébertot, mais aussi à Antoine, et plus tard au  Vieux-Colombier  notamment, avec des metteurs en scène tels qu’André Barsacq, Roger Blin, Raymond Rouleau, Laurent Terzieff, Claude Régy. Cette énumération loin d’épuiser tout son champ montre à quel point cet homme de culture, tourné vers les autres, sillonnait une étendue vaste de la création théâtrale de cette époque. C’est aussi  le temps des festivals, et Serge Bouillon est également sur ces fronts là, du Marais à Sceaux en passant par Baalbeck. En 1965, il avait fondé une compagnie de théâtre,  Les Heures théâtrales de France et avait conduit des spectacles sur les routes de France et d’Afrique du Nord et d’ Afrique Noire ( en collaboration avec le Ministère de la Coopération ). Une mission, en quelque sorte. Il fut très souvent sollicité et participa à de nombreux projets,  tout en enseignant  dans les facs ou les écoles spécialisées : à la Schola Cantorum, à Censier, à l’ENSATT-rue Blanche et au Centre de formation des techniciens du spectacle qu’il a d’ailleurs dirigé et développé (1980-1996) d’une manière pérenne.   De 1968 à 1971, il avait travaillé,  auprès de Bernard Jenny, au  Vieux-Colombier, avant d’imprimer sa marque à d’autres aventures artistiques, aux Mathurins comme à Bobino puis, à Hébertot à nouveau, dans les années 80-83 lors de l’installation de la Compagnie Jean-Laurent Cochet et ce moment exceptionnel d’un théâtre privé en alternance, comme une petite Comédie-Française indépendante. Il accompagna également Guy Rétoré au Théâtre de l’Est Parisien. Autant dire qu’il s’agit d’un parcours hors norme. Dullin, Hébertot dont il était l’ayant droit et l’un des principaux actionnaires de la Société Immobilière Batignolles-Monceau, propriétaire des murs du théâtre Hébertot, en même temps que président de la Fondation Hébertot, qui produit des spectacles, Serge Bouillon avait inscrit sa vie dans cette double lumière. Chère à son cœur était l’ Association de la Régie théâtrale  à laquelle il appartenait depuis 1952 et font il fut le président de 1973 à 1982, cher à son cœur le Prix du Brigadier et la Bibliothèque Historique de la Ville de Paris. Cet homme d’action aimait les livres et participa à la rédaction de nombreux ouvrages de référence. On n’épuise pas la vie d’un tel homme en quelques mots : c’était un grand caractère, un bâtisseur, un médiateur, un esprit toujours en quête, à l’écoute des autres comme des mystères du monde. C’est mercredi 6 août que sa famille et ses amis lui diront adieu lors d’une messe en l’église Saint-Roch, Chapelle de la Vierge, à  11h00. Cette messe sera célébrée par le Père Desgens,  aumônier des artistes suivie de l’inhumation au cimetière Pasteur de Bagnolet ( 201 rue Sadi-Carnot ) Armelle Héliot Blog Le Grand Théâtre du Monde du Figaro le 5 août 2014 Article paru sous le titre «  Serge Bouillon homme de théâtre accompli » dans le Figaro du 6 août 2014 Anne Hidalgo, Maire de Paris Chère Madame, C'est avec une vive émotion, que j'ai appris le décès de votre époux. Chacun éprouvait pour Serge Bouillon, je le sais, estime et respect, deux mots qui resteront attachés à son nom aussi longtemps que vivront ceux qui eurent la chance de le connaître et cultiveront le souvenir d'un homme exemplaire. Dans cette douloureuse épreuve je tenais à vous assurer, ainsi que ses enfants et tous les vôtres, de tout mon soutien, et à vous adresser mes plus sincères condoléances. Je vous prie de croire, chère Madame, à l'assurance de mes salutations cordiales. Bien à vous. Anne HIDALGO Bruno Julliard, Premier Adjoint à la Mairie de Paris Chère Madame, C'est avec tristesse que j'ai appris le décès de votre mari Serge, grand homme de théâtre. Il a durant toute sa carrière, participé avec talent et énergie à la vitalité de la scène parisienne. Je tiens à vous exprimer toutes mes condoléances dans ces moments douloureux. Sincèrement à vous. Bruno Julliard Pascal Rogard Directeur général de la Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques Chère Madame, Je vous prie de recevoir mes plus sincères condoléances à l'occasion de la disparition de Serge Bouillon qui a tant aimé et servi le théâtre tout au long de son existence. Les auteurs sont aujourd'hui orphelins. Je suis sûr que vous saurez prolonger son action avec énergie et détermination. Je vous prie de croire, Chère Madame, en l'assurance de mes salutations respectueuses. Pascal Rogard ALLOCUTION DE MONSIEUR BERNARD MURAT, PRESIDENT DU SNDTP, A L’OCCASION DE LA PRESENTATION DE LA PREMIERE PARTIE DE LA SAISON 2014/2015 THEATRE DE PARIS – MARDI 9 SEPTEMBRE 2014. (…) Ces motifs de satisfaction sont hélas ternis par la disparition récente de deux personnalités du métier auxquelles je tiens particulièrement à rendre hommage. D’abord, celle de Serge BOUILLON, qui au travers de ses engagements et de ses responsabilités successives, fût un compagnon de route impliqué corps et âme dans l’aventure théâtrale tout au long d’une vie professionnelle de plus de 70 ans : comédien, directeur de troupe, enseignant, Serge aura littéralement consacré sa vie au Théâtre, notamment aux côtés de Jacques HEBERTOT avec lequel il aura monté maintes productions des plus grands auteurs contemporains. Serge n’était pas qu’un homme de théâtre, il était aussi un humaniste, très engagé dans certaines actions d’intérêt collectif, je pense notamment à la création et au développement de ce bel outil qu’est le Centre de formation des techniciens du spectacle. Nous sommes nombreux à le regretter, et à saluer la mémoire d’un grand monsieur du Théâtre. Antoine Masure  : Délégué général de l'Association pour le soutien du Théâtre Privé Bien chère Danielle, J’ai bien sûr été informé de la brutale disparition de Serge. Les mots sont toujours un peu dérisoires pour exprimer ce que l’on ressent, tant vis-à-vis de lui que de vous. A l’égard de Serge, je ressens comme une grande perte, celle d’un grand bonhomme, pardon, je devrais dire un grand Monsieur, qui a tant fait pour des causes qui nous sont si chères. Un humaniste également, j’allais dire «  à l’ancienne  » sans que ce terme n’ait dans mon esprit le moindre sens péjoratif, bien au contraire. A l’égard de vous, toute ma sympathie, mon affection, ma solidarité, en espérant que vous saurez traverser au mieux cette période fortement difficile et douloureuse. Je ne pourrai être présent, ce 6 août, pour des raisons de contraintes familiales, mais, sachez-le, je penserai très fort à vous, à lui comme à vous. Je vous embrasse affectueusement. Antoine Gérard Mollard Responsable pour le Ministère de la Culture du CFPTS depuis 1980. Bien chère Danielle, C’est le choc et l’émotion. Vous connaissez mon lien de forte amitié et d’estime pour lui  ; un lien tissé à travers le travail et consolidé au fil du temps. Au fond de moi ce fil n’est pas brisé. Croyez chère Danielle, que je partage votre si lourde peine et que je me sens très proche de vous. Je vous serre très fort et je vous embrasse. Gérard PS  : Je vous écris du Brésil, avec les mots de l’urgence et du cœur. Jérôme Hullot ancien Directeur du Théâtre Montparnasse et ancien Président du Syndicat des Directeurs de Théâtres Privés et de l'Association pour le Soutien du Théâtre Privé. Chère Danielle, De retour tardif à Paris, j'apprends avec beaucoup de tristesse le décès de Serge. Que de beaux et bons souvenirs je garderais de lui  ! Depuis le Théâtre Hébertot jusqu'aux instances professionnelles où nous siégions souvent ensemble. «  Regardez, disait Hébertot, regardez comme il est beau... et en plus il est le meilleur  ! Dans nos réunions, sa sagesse, sa détermination, son expérience en imposaient à tous. Et sa gentillesse aussi qui n'était pas molle, mais si positive. Chère Danielle, avec beaucoup d'autres je prends part à votre chagrin et suis avec vous, les vôtres et ses amis. Acceptez mes amicales condoléances. Jérôme Hullot 7/09/2014 Laurent Lafon Maire de Vincennes En congés loin de Vincennes, je viens seulement d'apprendre le décès de votre mari. C'est donc avec retard et sous forme de mail que je me manifeste auprès de vous pour vous adresser mes sincères condoléances. La rapidité de ce départ doit vous paraître bien brutale après toutes ces années vécues ensemble et tous ces moments partagés. Les mots de réconfort sont certainement insuffisants pour combler l'absence et soulager la peine. Ils permettent néanmoins de vous exprimer ma sympathie et mon soutien dans cette période. Bien sincèrement. Laurent Lafon Mutuelle Nationale des Artistes Chère Madame, C'est avec beaucoup de tristesse que les Conseillers et le Personnel de la Mutuelle des Artistes, y compris Madame Guérin, vous présentent leurs sincères condoléances et pensent bien à vous en ces moments difficiles. La profession du spectacle vient de perdre un homme formidable aux multiples facettes qui se consacrait énormément au monde du spectacle. Conseil de Prud'Hommes Jacques Frédéric Sauvage, Président, vous présente ses très sincères condoléances et tiens à vous assurer de toute l'estime que votre époux avait au Conseil, tant auprès des conseillers que du Greffe. Jacques Crépineau Directeur du Théâtre de la Michodière, historien du Théâtre Ma chère Danielle, Je suis rentré enfin à Paris pour te dire quoi  ? J'ai de la peine, j'ai pleuré. Je n'oublierai jamais le ton chaleureux de sa voix quand il m'appelait «Mon Jacques». On a certainement tout dit de ses qualités humaines et professionnelles. Je ne tomberai pas dans les lieux communs, mais nous gardons au fond du cœur sa présence. Les êtres aimés ne disparaissent que lorsqu'on les oublie. Ce ne sera jamais le cas. Je t'embrasse très affectueusement et «  fraternellement  ». Yolande se joint à moi car elle sait ce qui nous unit. Jacques. Jean-Luc Tardieu comédien, metteur en scène, ancien Directeur de la Maison de la Culture de Loire Atlantique Chère Danielle, La si triste nouvelle me parvient. Tous les souvenirs liés à Serge et donc à toi, affluent. Ceux que tous les gens de notre milieu partagent, car Serge a marqué notre métier et de nombreuses traces resteront. A titre plus personnel, le cœur serré et reconnaissant, je le revois, je nous revois, toi, moi avec lui au Vieux-Colombier pour ces «  Femmes Savantes  » qui furent, grâce à vous, grâce à lui, à l'aurore de bien des choses pour moi. C'est à ta peine que je pense, et je te serre dans mes bras. Parlons-nous bientôt quand tu le souhaiteras. Je t'embrasse affectueusement. Jean-Luc Catherine Salviat Sociétaire honoraire de la Comédie-Française Chère Danielle Tel «  Le jongleur de Notre-Dame  », je préfère employer une pirouette pour te témoigner toute mon affection dans ces moments difficiles  : «  Ami, ne t'en va plus si loin  ! D'un peu d'aide, j'ai grand besoin, quoiqu'il advienne. Je ne sais pas où va mon chemin, mais je marche mieux quand ma main serre la tienne.  » Alfred de Musset via Catherine Salviat. Stéphanie Tesson Directrice du Théâtre de Poche-Montparnasse Chère Danielle, A l’océan de peine et de témoignages de soutien que vous devez recevoir, j’adjoins ma petite goutte d’amitié et de forte complicité, ayant perdu ma Maman il y a bientôt trois mois, et traversant cette épreuve de l’absence avec douleur, tout en sachant combien les signes de soutien et de vie aident à faire face à l’impensable... Je penserai à vous très fort ce Mercredi, ne pouvant pas venir car je suis loin de Paris. Mon père se joint à moi pour vous dire toute sa sincère amitié. Je vous embrasse de tout coeur, Stéphanie Tesson.  Pascal Martinet Directeur du Vingtième Théâtre et ancien formateur du CFPTS Venant juste d'apprendre le décès de Serge, je vous envoie ce petit mot pour vous exprimer toute ma tristesse  ; vous savez tout ce que je lui dois et que jenn'oublie pas, notamment son soutien lors du décès accidentel de ma sœur la veille d'une soirée spectacle de fin d'année au CFPTS  ; me reviennent en images de multiples souvenirs, en particulier lors de «  l'aventure Hébertot  ». De tout cœur avec vous dans cette douloureuse épreuve, je vous renouvelle toute mon affection. Je vous embrasse. Pascal Martinet. Eric Benoît, ancien formateur du CFPTS Bonjour Danielle, j'ai appris "par la bande" le décès de Serge. Cela pourra paraître étonnant, mais j'en suis sincèrement très affecté. J'ai passé de longues heures et des moments fantastiques au CFPTS. Mais là n'est pas le propos: j'avais une très grande estime pour Serge. Des rapports compliqués que nous avions parfois eu, j'en ai gardé le souvenir d'une relation presque père fils, avec toutes les difficultés, les tensions et une certaine incapacité à se vivre mutuellement côte à côte et se parler simplement. Au-delà de mon ressenti personnel et très "autocentré", je garde une admiration et un respect sans limite pour cet homme bâtisseur. Je sais que l'état naturel des choses, des hommes, de la nature et surtout, de la nature des hommes, c'est le délitement et la tendance au plus bas niveau d'énergie qui l'emporte naturellement. Il est beaucoup plus difficile, et autrement épuisant, de se consacrer à bâti, année après année, dans une vision du monde humaniste et solidaire. Serge a fondé une école, pas celle des enfants, celle des Hommes: c'est tout à fait remarquable. En mon temps, en étant le premier ou le second de la bande à quitter le navire quand le changement de capitainerie avait eu lieu, quand le nouveau capitaine s'était alors avéré être plus doté de cynisme que d'humanité, j'avais et je pense toujours avoir été fidèle aux valeurs de Serge. Et Serge, qui fut ton compagnon pendant tout ce temps, ce n'est pas moi qui vais te l'apprendre, était un bâtisseur. Pas de ceux qui manient la pelle, la pioche ou les outils, ou de ceux qui préempte indûment le savoir-faire des autres, mais de ceux, beaucoup plus rares, qui créent un univers propice au développement, au travail des autres… J'ai grandi et suis devenu adulte dans les champs qu'il avait cultivé, les bois et clairières qu'il avait su laisser pour que la nature des Thierry, Christine, Christian, Eric, Patrice, Luc, Gladys, moi et tout ceux que je ne cite pas ici, puissent s'épanouir et produire. Les années sont passées, j'ai grandi, je sais ce que je lui dois et jamais ne l'oublierai. Mon seul regret est d'avoir eu l'information de la cérémonie après que celle-ci n'aie eu lieu: j'aurais voulu y être pour un dernier "au revoir". Tes mots précisant les conditions du départ de Serge m'ont beaucoup ému: j'y ai eu lu une tendresse et un amour immenses et sans failles. Puisse la mémoire des bons moments et des réussites meubler le silence et le chagrin des jours à venir… Je doute pouvoir t'apporter quoi que ce soit ou t'aider en quoi que ce soit mais, si jamais c'était le cas, je serais heureux de répondre "présent !". Danielle, si tu veux bien, en souvenir également des sourires francs et généreux dont tu m'as gratifié, permets-moi de te présenter mes condoléances et te faire part de mon amitié. Bien amicalement et très respectueusement. Eric B. Michel Roy, sonorisateur et ancien formateur au CFPTS Pas de mots pour expliquer  plus de 15 ans de souvenir avec vous. Que Dieu accueille SERGE comme il le mérite et qu'il t'aide dans  cette terrible épreuve. Michel Roy Patrick et Michelle Creveux musicologues, anciens formateurs du CFPTS Bonsoir Danièle, Nous avons appris par Gilles Lanchantin le décès de Serge Bouillon, hier, avec beaucoup d'émotion. Pour Michelle et moi, Serge a été un modèle de professionnalisme et de droiture dans ses convictions, ce qui ne pouvait que le faire aimer de tous ceux qui ont eu à le côtoyer, même si par moment, le contact était un peu rude, mais jamais injuste ! Cà a été un honneur pour nous de travailler sous sa direction au CFPTS, nous nous sommes donnés sans compter pour faire progresser la vision qu'il avait de la formation professionnelle pour les métiers du spectacle. Nous lui devons aussi la manière et l'état d'esprit dont nous gérons à notre tour, à notre mesure, "l'aventure" i-St@ge, en nous efforçant de perpétuer ses convictions. Nous ne pourrons être à vos côtés, mercredi, étant encore à l'étranger, mais nos pensées seront très proches de vous. Nous vous assurons de notre plus entière sympathie. Michelle et Patrice Creveux. Eric Gaulupeau Éclairagiste ancien formateur du CFPTS Chère Danielle,  Je viens ce jour 11 août de recevoir la triste nouvelle. Je ne lisais pas mes mails. Pas de téléphone. Ma peine est grande. Je regrette de ne pas avoir pu être là. Il a été pour moi un modèle. Il le restera.  Aux hommes de bonne volonté. Je t'aime.  Eric Sophie Dunoyer de Segonzac Service International, Europe, Certifications et Jury CFPTS Bonjour Danielle, Caroline m'a transmis votre mail portant la triste nouvelle. Je comprends votre désarroi et votre tristesse, Je sais combien vous étiez attachés l'un à l'autre. Il a vécu une vie extrêmement bien remplie, vous l'avez beaucoup accompagné dans tout ce qu'il a entrepris et sa disparition ne peut que vous laisser un grand vide. Que ce petit mot, que je vous adresse depuis Prague où j'organise depuis trois ans un atelier de création avec des jeunes régisseurs français, britanniques et allemands, vous témoigne que ce qui a été lancé il y a plusieurs années sous l'impulsion de Monsieur Bouillon se poursuit et se développe toujours. Son sourire et son rire nous accompagnent certainement. Croyez, chère Danielle, à mes sincères et amicales pensées. Sophie DUNOYER de SEGONZAC Anne Bourgeois metteur en scène Je pense à vous tellement ma Danielle, à l’au-revoir à Serge hier, dans cette alternance de pluie et de rayons de soleil, à votre chagrin si grand et à votre amour qui faisait tellement envie et qui donnait tellement envie d’être aimée…Je vous serre dans mes bras et vous envoie toute ma force. Votre Anne qui vous aime Jean-Eudes Rabut, ancien chef du Cabinet de Jacques Chirac Maire de Paris Ma chère Danielle Caroline vient de m´apprendre   la si triste nouvelle du départ de Serge.  Je sais que ton chagrin doit être immense, incommensurable tellement vous étiez liés et dans d'aussi dramatiques circonstances, je crains que mes mots ne soient pas de nature à atténuer ta peine, Je voulais seulement te dire mon affection fidèle et mon soutien. Je garderai toujours dans ma mémoire la gentillesse de Serge, son regard attentif aux autres... Celui d'un homme qui avait sans doute atteint   la vertu que   décrit si bien Comte-Sponville dans son petit traité des grandes vertus. Mon éloignement lyonnais nous conduit à moins nous voir, mais sache que tu gardes toute ma tendresse et mon amitié. Promis on ne laisse plus le temps passer et on se voit vite à la rentrée. Je t’embrasse Jean-Eudes Frédéric Lenci co-auteur et producteur au Comédia Ma très chère Danielle, J'ai pu avoir Alex au téléphone qui m'a informé de cette nouvelle qui m'a plongé dans une tristesse et une mélancolie profondes. J'ai repensé à nos derniers échanges après la mort de Stéphane, à l'insurmontable douleur qui accompagnait Serge et à la dignité dont il parvenait à faire preuve, et j'ai pensé comme une gourmandise de croyant qu'il y avait un sens à ce qu'il le retrouvât moins d'un an après son départ. Mais j'ai pensé aussitôt après à toi, qui fus sa planche de salut dans les moments de peine et son rayon de soleil dans tous les autres. Je ne peux certes pas prétendre comprendre la relation que vous avez vécue pendant toutes ces années, mais je peux imaginer qu'Isis et Osiris auraient pu se reconnaître en vous. Vous vous êtes tant donné et donnés l'un à l'autre(…)  Prends bien soin de toi Marraine, et que Serge repose en félicité. Fred Jean-Paul Bordes, comédien Ma tendre Danielle, Du fond de ma maison des ânes, je ne vous quitte pas ce matin... Le ciel pleure un peu autour de nous pour accompagner ton chagrin et mon émotion... Quelque chose pourtant a un goût d'éternité dans les champs et dans mon coeur... C'est sans doute un sentiment d'Amour et d'Amitié que m'envoie Serge à travers toi que j'accompagne de toute ma tendresse en ce moment... A toujours à Lui et à Toi... Jean-Paul Valérie Rauchbach Artiste peintre Oh ma Danielle! Quelle triste nouvelle!   Et je ne serai   même pas   là, je pars mardi demain et reviens lundi 11. Je ne peux pas   échanger ce billet d'avion. Ta moitié, la moitié de ta tête, de ton corps, de ta vie   s'est effacée, envolée.   Tous les regards harmonisés, tous les mots dits et non dits, tous les rires, les pleurs, ces intelligences et ces bêtises partagés, toutes les anicroches, ces chicanes (en avez-vous seulement eues? il faut bien un peu de poivre, mais vous étiez si particuliers, si rares!)   si   infimes,   ont tissé   le voile d'un ciel, votre ciel que vous partagiez avec   générosité et curiosité.     Mais rien ne se perd sinon l'image palpable, en chair d'un corps, tout ce qui l'a constitué est là, au dessus, en dessous, en toi et   perdure éternellement. Je   ferme les yeux et je vois ton Serge, je l'embrasse comme j'aurais dû le faire cette année passée. Beaucoup de gens ont dû te témoigner de la compassion, de l 'amitié, je me joins à eux que je connais ou pas, pour te créer une couverture   d'amour où tu pourras te réfugier quand tu le souhaiteras.  Je serai à tes côtés. Je t'aime, je vous aime. Valérie Rauchbach Mike et Lulu Sadler, adaptateurs de Good Canary Très chère Danielle Je viens de recevoir la très triste nouvelle de la mort de Serge. Lulu et moi on t'embrasse très très fort. Serge je le croisais, dans les coulisses, dans ton bureau, au Brigadier et toujours de lui émanaient une gentillesse, un enthousiasme et une bonté très spéciale. C'est quelqu'un avec qui on voulait tout de suite être ami. Son amour du théâtre m'a touché profondément. Vous étiez, vous êtes un couple magnifique. A sad Sunday - et nos pensées tendres et très amicales sont avec toi. On t'embrasse très fort chère Danielle Mike et Lulu Marie-Laure  Munich-Leclerc Productrice de Good Canary Ma chère Danielle,  Ton immense chagrin et le décès de Serge   me plonge dans une grande tristesse. J’ai adoré notre rencontre, ta chaleur, sa bienveillance, votre   intelligence si généreuse, son sourire poli sur les ennuis de la vie. … Je ne t’imagine pas un instant sans voir l’image de Serge à tes cotés. Si aimant et admiratif de sa Danielle… Ma chère Danielle, hélas mercredi prochain nous ne sommes pas a Paris, mais sache que ce sera une journée spécialement triste pour Gaspard et pour moi. Je t’embrasse très tendrement  Marie-Laure  Martine Pascal et sa mère Gisèle Casadesus Chère Danielle, Mon cœur est près de vous dans votre immense chagrin. J'ai vécu la perte de mon amour de 31 ans et je sais quelle douleur est la vôtre. Mais depuis 7 ans, il est avec moi, en moi, à chaque seconde, ami silencieux qui m'accompagne. Mais seul, le temps est notre allié... C'est pour cela que je me sens si proche de vous, de votre peine. Je pars demain matin rejoindre Maman à L'île de Ré. Elle me charge de vous dire ses pensées les plus affectueuses. Nous serons par le cœur, avec vous mercredi. Nous vous embrassons tendrement. Martine et Gisèle Jacques Paugam Journaliste Chère Danièle, Compte tenu de la personne qu'était Serge, de tout ce qu'il a représenté et de tout ce que votre couple incarnait, nous sommes certainement très nombreux à être bouleversés par cette nouvelle, que je reçois dans mon petit coin de Bretagne marine. Je vous embrasse avec tendresse et je souhaiterais vivement vous retrouver à mon retour à Paris, après la mi-septembre. Courage. Notre estime, notre admiration et notre amitié vous accompagnent. Jacques Paugam Marguerite Chabrol Professeur en Etudes Cinématographiques Université Paris 8 Chère Danielle, Quelle triste nouvelle en effet. Je te présente mes sincères condoléances. Je ne vous ai vus qu'une fois à Cerisy Serge et toi, mais ce fut suffisant pour voir quel couple généreux et lumineux vous formez. Je n'aurai pas la chance d'entendre Serge raconter de nouveaux pans de l'histoire du théâtre français et c'est aussi une perte pour les historiens en arts du spectacle. Mais c'est avant tout la dimension humaine de ces échanges qui nous manquera à tous. Je te souhaite beaucoup de courage pour traverser cette épreuve. Et j'espère pouvoir à l'avenir contribuer à d'autres projets autour de l'A.R.T., qui se poursuivront à la mémoire de Serge. Je ne pourrai pas venir mais je penserai à lui et à toi mercredi. Bien amicalement, Marguerite Chabrol David Walker Professeur de lettérature française à l’Université de Sheffield UK Chère Danielle, Cette triste nouvelle me va droit au coeur, et je compatis profondément avec toi et ta famille. Hélas, j'ai trop peu connu Serge, et le souvenir de notre rencontre reste assombri par la chute terrible qu'il a soufferte au cours du déjeuner que nous prenions ensemble ce jour-là. Néanmoins je n'oublierai pas son accueil si aimable et l'empressement qu'il avait mis a m'aider et me soutenir dans mes recherches sur Camus et Hebertot. Je lui suis à jamais reconnaissant de l'enthousiasme et de la sympathie avec lesquels il a tenu à m'éclairer et à m'encourager. Je vous envoie, à toi et aux tiens, mes condoléances profondes et j'espère que le souvenir de cet homme admirable vous aidera à supporter sa disparition cruelle. Avec mes amitiés émues, David Walker Alex Goude, comédien, metteur en scène animateur de Télévision Chère Maman, C'est au bout du monde que je viens de recevoir ce message qui m'attriste plus que tout. Je vais essayer de t'appeler demain si tu me l'autorises, dis moi. Et voir avec Fred, si il peut s'organiser pour nous représenter mercredi. On se connaissait peu avec Serge finalement mais son intelligence, sa gentillesse et son humour étaient visibles dès la première seconde et permettaient de comprendre très vite pourquoi vous étiez si heureux tous les deux et comment vous vous étiez trouvés. Le sort est cruel surtout juste après que vous ayez envahi votre nouveau petit nid d'amour. Tu es une femme formidable et tu as un homme formidable qui restera à tes côtés à jamais par la pensée et dans le coeur. Je ne sais pas ce que je peux faire à distance mais si tu as besoin de quoi que ce soit pour mercredi ou pour après dis moi. Je ferai tout ce que je peux. Je rentre à Paris le 1er septembre, et on va essayer de très vite se voir. Je t'aime, j'aime Serge, j'imagine la douleur qui est la tienne mais tu es, de loin, la femme la plus forte que j'ai rencontrée dans ma vie. Je sais que malgré la douleur, les souvenirs, la peine, tu vas rester la même grande bonne femme, plus drôle, plus forte et plus belle que les autres et que de la haut, il continuera à se dire qu'il a vraiment épousé une femme formidable. Je t'aime. Je vous aime. Forever. Alex Giusy Pisano Universitaire Directrice du projet du Colloque de Cerisy et chef des ouvrages publiés. Très chère Danielle Toutes mes condoléances. J'ai beaucoup mais vraiment beaucoup apprécié la présence parmi nous de Serge à Cerisy et j'aurais aimé vous s'y revoir tous les deux au colloque d'octobre. Le livre dans lequel Serge a écrit un texte pour nous sortira en même temps : nous le fêterons en sa mémoire. Je serai présente mercredi Je t'embrasse fort Amitiés Giusy Louis Peretti Directeur des Affaires Culturelles de la ville de Neuilly Très chère Danielle, Je suis en déplacement et rentre le 21 août. Quelle triste nouvelle et comme je pense fort à toi ... Tu sais l'affection et l'admiration que j'avais pour Serge ... J'avais plaisir chaque fois à vous revoir tous deux tant votre couple était fusionnel - je t'adresse mes condoléances émues et espère pouvoir te serrer dans mes bras très prochainement. Avec ma tendre affection renouvelée Louis Jean-François Vinciguerra artiste dramatique et lyrique, metteur en scène Chère Danielle, J'ai appris la bien triste nouvelle et suis de tout coeur avec vous et les vôtres. Je vous présente toutes mes condoléances. Je repense avec beaucoup d'émotion à Serge quand j'ai préparé mon concours d'entrée de la Rue Blanche avec lui et combien il fut un soutien merveilleux. Que la Lumière soit avec vous, Chère Danielle, je vous embrasse bien affectueusement. Jean-François Vinciguerra Colombe Anouilh d’Harcourt fille de Jean et de Nicole Anouilh Ma chère Danielle,  Toutes mes affectueuses pensées t'accompagnent dans cette immense épreuve qu'est la séparation avec un être cher.  Nous sommes aux USA tous les quatre. Je t'appellerai à mon retour. Reçois toutes mes sincères condoléances, Colombe AH Gwendoline Hamon, comédienne, petite fille de Jean et Nicole Anouilh Danielle, Je viens à la minute par Marie d'apprendre le départ de Serge. Je suis tellement désolée pour toi. C'est une épreuve violente que tu vis et je pense à toi très fort et à lui qui doit être bien. Nicole, Papa Jean et Mam vont s'occuper de lui. Là haut il n'y a plus d'embrouille, mais que de la rigolade. Je pars malheureusement en Italie dans deux heures avec mon fils mais je ferai une prière pour lui mercredi. Voyons nous vite, Je t'embrasse tendrement. Gwendo Armelle Héliot Journaliste - Le Figaro Chère Danielle, Je t'ai posté hier quelques exemplaires du journal. Ils ont repris le papier du blog qui était plus long que celui du Figaro -ils m'avaient donné un format + court. C'est le même et la même photo. Je pars demain pour Bussang mais ensuite je suis beaucoup à Paris. Si tu veux que l'on se voie, que l'on dîne tranquillement, etc...Fais moi signe Je t'embrasse et je sais que tu vas trouver le courage de surmonter ce terrible chagrin. Hier, à Saint-Roch, dans la nef sans chaises, il y avait deux pigeons qui ensuite sont venus dans la chapelle. Je n'ai pas pu m'empêcher d'y voir un signe d'amour À très vite Armelle Edy Nicolas Administrateur de Théâtre Chère Danielle, c’est avec une très grande tristesse que j’apprends le départ de Serge; nous nous connaissions depuis de très nombreuses années, et  comme tout le monde, je connais la qualité de Serge; ses qualités  pro et  ses qualités de cœur envers les autres. Les hommes comme lui ne  nous quittent jamais. Il restera dans notre cœur et c’est avec tendresse et nostalgie que nous parlerons de lui; ce n est pas un adieu mais un au revoir;  je serais présent par  la   pensée ce mercredi pour partager ta peine ; que la joie soit dans nos coeurs; mes condoléances a toute sa famille et  a  toi mon affectueuse amitié. Edy Alida Latessa et José Valverde anciens Directeurs du Théâtre Essaïon Chère Danielle, Cette nouvelle nous plonge, José et moi, dans une grande tristesse. Sache que nous sommes vraiment de tout coeur avec toi. On sait à quel point vous deux ne faisiez qu'un! On sera avec toi, avec vous, mercredi prochain à l'église Saint Roch. Si tu as besoin de quoi que ce soit, sache que je suis là. Affectueusement. Alida et José  Frédérick Casadesus Editeur, fils de Christian Casadesus Chère Danielle, C'est avec émotion et tristesse que j'ai appris, voici quelques jours déjà, le décès de Serge. Par différents moyens,  je cherchais à vous joindre mais, ne disposant plus de  vos coordonnées, je  ne parvenais à vous  dire ma peine. Vraiment, je garde au coeur le souvenir de nos échanges  drôles et amicaux, de l'attention et de l'amitié dont vous aviez fait preuve à mon égard- et bien sûr aussi à l'égard de mon père. Comme vous le savez,  malgré l'éloignement que seules les contraintes de la vie professionnelle expliquent- vous  tenez une place importante dans le chemin que j'ai parcouru ces dernières années. J'espère que  Serge n'a pas trop souffert dans  ses derniers instants de vie. Désormais je forme le voeu que vous puissiez surmonter la douleur qui, je n'en doute pas, vous domine aujourd'hui. Bien affectueusement Frédérick Georges Werler Metteur en scène Danielle, J'étais absent.  Mais je veux que tu saches que je partage ta peine. Je réalise tout à coup que Serge souvent a été au bord de ma route comme un ami fraternel. Son regard donnait du bien.  Danielle, je t'embrasse de toute mon affection. Sache que je suis là. Georges Bertrand Thamin Co-Directeur du Théâtre Montparnasse Ma très chère Danielle, C’est à mon retour d’une belle croisière qui m’a valu une véritable déconnexion numérique que j’apprends le décès de Serge. Je sais quelles inquiétudes tu avais au sujet de sa santé et je sais quelle importance il avait pour toi. Pour le métier également, même si nous savons tous combien ce dernier est injuste et versatile. Je te souhaite tout le courage nécessaire pour affronter sa disparition. Tu peux compter sur les fidèles  ! Je t’embrasse à la fois fort et tendrement. Bertrand Emmanuelle Toulet Directrice et Conservateur général de la Bibliothèque historique de la ville de Paris Chère Danielle,  Je viens d’apprendre l’horrible nouvelle. Je suis atterrée et surtout de tout cœur auprès de vous. Puis-je vous aider en quoi que ce soit  ? Souhaitez-vous ma présence aux obsèques  ? Sachez combien je partage votre tristesse, décuplée par ma très grande admiration pour Serge. Je vous embrasse, Emmanuelle Frédéric de Labretoigne Conservateur adjoint à la B.H.V.P Chère Danielle, Je viens d’apprendre la mort de Serge, ce qui m’a bien sûr fortement ému. J’ai immédiatement pensé à ce que vous m’aviez dit il n’y a pas longtemps, dans la cuisine, sur l’appui fondamental qu’il représentait pour vous et votre dépendance affective à son égard. Ce doit être pour vous un choc énorme, un raz-de-marée qui n’a pas encore vraiment fait sentir ses effets.  Serge était manifestement un homme d’exception, et je regrette de ne pas l’avoir mieux connu. Nous aurons vous et moi de longues conversations à son sujet, vous pourrez m’expliquer qui il était, me raconter ce que fut la vie avec lui. Il a passé le petit pont qui joint les deux rives, et se trouve à présent de l’autre côté, inaccessible mais tout proche de nous. Vous avez au moins cette certitude.  Accrochez-vous au Seigneur, c’est le seul appui solide que nous ayons. Répétez-vous cette phrase magique  : «  Que Ta volonté soit faite et non la mienne.  » Vous verrez, ça aide réellement.  Je m’associe de tout cœur à l’épreuve que vous traversez, et vous embrasse bien fort Frédéric Michèle André Théobald, Comédienne Chère Danielle, Par notre cher Vincent, j'apprends que Serge s'est retiré. Je ne trouve pas d'autre terme pour dire son départ, il était si délicat. La femme de foi que tu es doit être préparée, mais à quoi mon Dieu? La réponse est quelque part dans le cœur et le corps son double. Il me semble que tu sais beaucoup de choses, et qu'elles sauront t'accompagner dans ce que nous appelons une épreuve. Tant de souvenirs me remontent, je retiens les plus tendres. Je t'embrasse de tout mon coeur Michèle Nadine Thémines ex-Directrice déléguée de la Porte Saint-Martin Chère Danielle, Serge vient de nous quitter je partage ta tristesse. Le vide sera grand, son esprit, son intelligence et son talent vont cruellement nous manquer. Je sais que tes proches et amis t'aideront dans cette douloureuse épreuve. Amicales pensées attristées du Lot. Je t'embrasse de tout cœur. Nadine Annie Sinigalia comédienne Ma chère Danielle, Je pense à toi avec une infinie tendresse. Je peux imaginer ton immense chagrin, vous vous aimiez tant  ! De tout mon cœur auprès de toi et Serge. Annie Danièle Franck ancienne Directrice du Théâtre Hébertot Lorsque j'ai vu ton nom s'afficher, j'ai tout de suite compris. On a beau s'attendre à ce dénouement fatal, c'est l'anéantissement quand il arrive. J'ai ressenti cette violence. J'aimais votre couple. Serge était un homme droit, sain, cultivé, intelligent et son rire communicatif ne me quitte pas. Trop de pages se tournent en ce moment. Je suis proche de toi malgré mes problèmes de motricité qui me bloquent. Je pense fort à toi et t'envoie toute ma force mentale. Plein de tendresse, courage, je t'embrasse du fond du cœur. Daniele Franck Yasmine Golchan productrice, réalisatrice Los Angeles U.S.A EN MEMOIRE DE SERGE. I moved to Los Angeles from Paris when I was very young but my love for theater was very alive from the matinees at La Comedie Francaise. Later I created The French Theatre of Los Angeles. That year I met Danielle Mathieu in Paris at The Theatre Antoine. She became my friend, my mentor, my spiritual sister. Every year I came to Paris, we always got together as well as have diner with her boy friend Serge Bouillon, to be later her beloved husband. At first I was a little intimidated by Serge, he was such a monument of knowledge, but he quickly made me at ease and we became great friends. He was always interested in what I did and would push me to do my best and bring me back to my Parisian essence. I loved that! I so enjoyed him on so many levels. What an amazing, generous, multi talented men and when he smiled he would lit up a room. He was a true LORD. I know how much he meant to so many, to his family and to the love of his life, Danielle.  I am so grateful he was also part of my life and still is. Lovingly. Yasmine.  Anne Delbée metteur en scène Avec ton mon cœur et ma pensée, je suis près de toi, vos âmes ne sont pas séparées. Je serai là mercredi pour le saluer et être à tes côtés. Anne Delbée Journal La Croix vendredi 8 août 2014 Jeudi 11 septembre 2014 Hommage Serge Bouillon nous a quittés… Du Théâtre Hébertot à celui du Vieux Colombier, du Théâtre Antoine, des Mathurins au TEP de Guy Rétoré, Serge Bouillon a consacré sa vie entière au spectacle dont il a exercé tous les métiers. Il a connu et collaboré avec de nombreuses personnalités théâtrales qui ont marqué la deuxième moitié du XXe siècle, parmi lesquelles on peut citer : Jean Anouilh , Samuel Beckett, Georges Bernanos, Albert Camus, Paul Claudel, Marguerite Duras, André  Malraux, Thierry Maulnier, Henry de Montherlant, Harold Pinter, Jean-Paul Sartre… Passionné par la transmission des connaissances, il a donné toute sa mesure en devenant de 1980 à 1996 le Directeur du Centre de Formation Professionnelle des Techniciens du Spectacles (CFPTS) qu'il a fondé à Bagnolet. S'entourant d'une équipe très performante, il en a  fait la référence européenne, en redonnant à la technique française ses lettres de noblesse. Engagé syndicalement, il fut aussi membre de multiples commissions professionnelles réfléchissant sur ce métier. Conseiller prud'homme pendant 30 ans, il présida les audiences de l'encadrement. Serge Bouillon est décédé à l’âge de 88 ans des suites d'une crise cardiaque le 31 juillet 2014. Il était l'auteur de plusieurs ouvrages de référence et poursuivait son action au sein de l'Association de la Régie Théâtrale à la Bibliothèque historique de la ville de Paris, au service de la mémoire du Théâtre. Serge Bouillon était Chevalier de la Légion d'Honneur, Chevalier dans l’Ordre National du Mérite, Chevalier dans l’Ordre des Palmes Académiques et Chevalier dans l’Ordre des Arts et Lettres. Journal Rappel Journal du 117ème arrondissement

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