Pierre-Olivier Mornas Pierre-Olivier Mornas, Vince

L’Echange de P. Claudel,
Dans la jungle des villes de B.Brecht,
Le locataire de J. Orton,
Le Bâtard de Dieu de C. Fechner,
Amphytrion de Molière,
Riens du tout de C. Klapisch.

S’il a le sang chaud et tue avec sang-froid, c’est la faute à Corneille.

Dans tous les cours d’art dramatique., et même au collège n’apprend-on pas que « Ce n’est que dans le sang qu’on lave un tel outrage ! » et son papa Don Diègue n’a-t-il pas conseillé: «Meurs ou tue » ?

Etonnez-vous qu’après une telle éducation, il tire sur ceux qui le contrarient.

Il est fait de l’étoffe des héros, celle dont on fabrique les grands comédiens qui ont toujours préféré jouer le Diable plutôt que le Bon Dieu, Mandrin plutôt que l’honnête homme.

Mais l’ennemi le plus redoutable reste le public. Et là, pas question de le buter, ni de le rebuter. Il vaut mieux s’en faire aimer.