Destins...

C'est quand même formidable que trente ans après avoir abandonné son mari en lui Iaissant enfant et souvenirs et sans plus d'explication que "je pars, je suis amoureuse du médecin qui a soigné mon entorse", Christine retrouve fortuitement Jean à l'aéroport parce que leur fils, Marc, lui-même jeune divorcé vaguement meurtri mais sans plus, part pour Hong Kong.
 
C'est quand même formidable que ces deux là parviennent à échanger deux, puis trois, puis vingt mots, préliminaires à d'autres rencontres. Pas à pas, au fil de cet itinéraire bis, l'énergie dévastatrice de Christine et l'angoisse existentielle de Jean vont s'écouter et se répondre. Le médecin est mort, Ia seconde femme de Jean lorgne du côté de son professeur de yoga. Christine et Jean ont du temps.

Qui a dit qu'il n'est jamais trop tard pour bien faire?
Rattraper le temps perdu, non! mais profiter du temps qui reste, oui!
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